Elles sont enfin de retour : la saison des moules de Zélande est officiellement ouverte !

Le secteur mytilicole investit dans une expansion durable de la culture

Yerseke, le 6 juillet 2022 – L'ouverture de la saison des moules aujourd'hui à Yerseke, sur les rives de l'Escaut oriental, n'avait rien de « classique ». La nouvelle récolte de moules de fond de Zélande a été officiellement présentée avec une « ode aux moules », et l'ambassadeur en la matière Johan Boskamp a eu l'honneur de croquer dans le premier « burger aux moules de Zélande ». Le secteur annonce entre-temps qu'il entend consentir des investissements considérables afin de rendre la mytiliculture plus durable.

Chaque année, les amateurs attendent avec impatience les premières moules de fond en provenance d'Yerseke, marquant l'ouverture officielle de la saison des moules. Une fois encore, ils ne vont pas être déçus. Les mytiliculteurs zélandais sont en effet ravis de la qualité qu'ils observent pour le moment. « Les moules sont bien charnues et ont une belle couleur, nous évaluons le pourcentage de chair à 27 % », explique Marinus Padmos, mytiliculteur à Bruinisse.

Ode belge aux moules
L'ouverture festive de la saison des moules a été animée par une ode créative aux moules signée par le street artist belge Denis Meyers de Bruxelles. Son œuvre d'art, réalisée sur une toile de drapeau, a été hissée au sommet pour marquer le début symbolique de la saison. Denis Meyers : « Je raffole des moules. Elles sont ancrées dans la gastronomie belge. C'est donc pour moi un honneur de pouvoir créer une ode à la casserole de moules. D'ailleurs, je ne savais pas que les Belges mangeaient beaucoup plus de moules que les Néerlandais. »

Johan Boskamp goûte le premier burger aux moules
C'est donc pour booster encore un peu les ventes aux Pays-Bas que le photographe et artiste Rem van den Bosch et le chef Tim Sinke ont créé le premier burger aux moules de Zélande. « Incroyable ! », a lancé l'ambassadeur Johan Boskamp dès sa première bouchée. « La chair de moules durables est savoureuse, saine et vient de la région. Une alternative responsable idéale à la viande dans le cadre de la transition protéique que nous voulons réaliser », estime Margreet van Vilsteren de l'organisation environnementale Good Fish.

Des mytiliculteurs satisfaits, mais dans l'expectative
Addy Risseeuw, président de l'association des mytiliculteurs zélandais, est revenu sur la saison dernière, qui était assez bonne : « Avec presque 34 millions de kg et en moyenne 2 €/kg, le volume total de la saison 2021-2022 était plutôt bon. » On espère obtenir un volume similaire pour la nouvelle saison. « Les tempêtes de février 2022 (Dudley, Eunice et Franklin) peuvent encore avoir un effet négatif sur la saison à venir, mais peut-être plus encore sur la saison 2023. Tout dépend maintenant de la croissance qui a lieu de maintenant à fin septembre. »

Le secteur joue la carte de la durabilité
Et une bonne saison, les mytiliculteurs vont en avoir besoin, car le secteur compte sérieusement investir dans la durabilité. En 2008, il a été convenu avec les autorités et des associations de protection de la nature de collecter progressivement davantage de naissain via les installations de captage et d'en pêcher moins sur le fond. En 2022, on passera à 50 %, ce qui signifie qu'au moins 20 millions de kg de naissain supplémentaires devront provenir des installations de captage dès 2023. Pour ce faire, les mytiliculteurs doivent consentir des investissements importants dans le matériel et l'innovation. Vu que l'expansion n'est pas possible dans l'Escaut oriental et la mer des Wadden, un projet pilote sera mis en place dans le Voordelta dans les années à venir.

 

 

 

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